Seven
"Seven ! Seven ! Seven-seven-seven-seven... seeeveeeen !..."
J'étais tranquille j'étais peinarde, je m'étais débattue dans la gestion (intense) d'une semaine encore plus intense... Hier soir, donc, je fais tranquillement le tour des popotes qui avaient longtemps mijoté sans que je puisse vérifier les délicats fumets s'en échappant... Et là, quelle ne fut pas ma surprise de voir mon nom/pseudo mentionné, avec, qui plus est, des attentes énoncées !
Kwaaaaaa ? Moaaaaaaaaa ? Je demande rien à personne, je suis même pas là, et voilà, bing, paf, on me provoque ?
(bon allez, je la fais pas fausse ingénue, ça m'a plutôt flattée ; et pis, j'adore les jeux...)
C'est donc avec un franc sourire que je me prête à celui des Sept-Aveux, sans trop réfléchir (il faut faire vite : certaines des sept "cibles" à qui je dois passer le relais, et que j'avais envisagées spontanément, m'ont été piquées !)
1- J'avoue croire que ça y est, qu'il m'aura fallu cinq ans mais que je vais mieux. Fin du deuil ? Peut-être. Acceptation, en tout cas. Je crois être prête à regarder enfin ces photos et ces vidéos, sans plus culpabiliser. Mais une chose ne changera jamais : merci, Papa. Je t'aime.
2- J'avoue que je déteste le matin. C'est une violence quotidiennement répétée faite à mon corps et à mon esprit, quelle que soit l'heure. Une agression douloureuse... Sauf... sauf (*soupir*) lorsqu'elle est perpétrée par des bras tendres, une queue désirante ou une bouche assoiffée... voire les trois...
3- J'avoue que j'aime et que je jouis, de plus en plus, de la sodomie.
4- J'avoue que j'ai l'intime conviction, la certitude profondément ancrée au plus profond de mes tripes, de ne jamais connaître les joies, les malheurs, les vicissitudes de ce que l'on appelle un "foyer"... Je finirai mes jours seule, en vieille fille sans doute assumée, et dans le meilleur des cas entourée de mes amis. C'est ainsi. Je continue d'espérer -sinon, à quoi bon ?... Mais au plus profond de moi, je ne crois pas une seule seconde qu'il puisse en être autrement.
5- J'avoue me délecter des marques laissées sur ma peau par un amant - encore davantage de celles laissées par un amour.
6- J'avoue continuer à éprouver une profonde surprise, réelle et sincère, en réalisant qu'on puisse être attiré(e) par ma personne. Pas de minaudage, pas de fausse modestie, pas de fausse ingénue ici... Juste : "moi ?"
7- J'avoue qu'il n'y a qu'une personne au monde dont les larmes me tuent, me torturent, me tordent, me feraient tout renverser, tout jeter au ciel. Mes amis ont ma compassion, mes épaules, mon amour, mes bras, mes nuits, mes mots, mes sourires... Mais pour sécher les larmes de ma soeur, je pourrais mourir.
J'appelle donc maintenant à la barre (pour des raisons qui me sont propres et qui n'ont pas fait l'objet d'aveux, veuillez donc avoir la gentillesse de vous brosser pour les justifications !) les sept personnalités suivantes (qui elles non plus, n'avaient rien demandé, d'ailleurs !) :
Limbo Void
Edouard
Martincadeau
Secondflore
L'homme du moment
PropositionDélicieuse
Laurent Morancé