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Celenee
6 juillet 2007

Vases non communicants -et autres banalités

Rayon

Vous aussi vous avez remarqué ? (pfff, v'là-t-y pas que je me sens investie de la mission de croire que je parle à des lecteurs, moa ! Ava pas, non ?...)

Tant pis : vous avez remarqué, disais-je donc, comme c'est mal foutu, tout ça ?
Tout ça, ce sont les gens, les autres, vous et moi, aussi...

C'est la révélation du jour chez moi, et ça vaut son pesant de cacahuètes ! Eh oui : c'est quand tout va bien que les autres viennent vers vous... et quand ils ont l'air heureux qu'ils nous attirent le plus... Alors qu'on se protège de la tristesse des autres, le plus souvent en l'ignorant. (j'vous avais prévenus, hein !)

Je le sais bien, que ce que fait le bonheur "à l'intérieur, se voit à l'extérieur"... Je le sais bien, qu'il y a tout un tas de petites hormones qui, en dansant joyeusement la bourrée dans notre organisme, nous font la peau plus belle et plus douce... Je veux bien croire tout ce que les manuels nous disent sur le sujet, et le fait que la jouissance partagée (oh bon sang, oui, partagée !) laisse un je-ne-sais-quoi dans le regard qui attire celui des autres... Comme un sourire béat pas totalement visible, mais bien présent... Je le sais, aussi -enfin, je le suppute- que la cyprine et le sperme doivent laisser des traces sur les vêtements et la peau pourtant lavés de près -c'est la seule explication que j'ai pour les meutes de dragueurs qui vous assaillent justement le matin où vous avez des cernes jusqu'au menton, la faute à la visite prolongée autant qu'approfondie du septième ciel...

Je le sais, tout ça, mais c'est mal foutu...

Ne serait-ce pas plutôt quand ils se sentent moches qu'il faudrait les draguer, les autres ?... Quand tout va mal dans leur vie qu'on devrait aller vers eux, poser un bras bienveillant sur leur épaule et leur sourire ?...
Ce n'était pas aujourd'hui que j'avais besoin d'entendre qu'on pourrait essayer de se voir autour d'un café, qu'est-ce qu'on a à perdre ?
Il y a eu des moments où j'aurais sans doute accordé davantage qu'un regard rapide et un "merci c'est gentil" souriant aux trois zozos qui ont tenté une approche en trois quarts d'heure de transports... Et que "ce je ne sais quoi que (je) dégage" se serait trouvé émoustillé par une approche aussi flatteuse... Mais non, eux ne m'auraient pas joué ce joli numéro de drague dans ces moments-là... Et aujourd'hui, j'ai à peine rosi en souriant...

Je ne me plains pas, notez bien ! C'est même plutôt agréable !... Mais mal foutu, quand même !...

Allez, note pour plus tard : penser, un jour, à avoir les couilles de le mettre, ce bras autour d'épaules affaissées autant qu'inconnues... Pour donner une chance à ces hormones dansantes de se propager comme tant de saloperies le font par ailleurs, et de servir au moins à quelque chose, peut-être... À quelqu'un d'autre que moi... On ne sait jamais... Qu'est-ce qu'on a à perdre ?

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Commentaires
A
"Qu'est-ce qu'on a à perdre ?"<br /> <br /> On a toujours quelque chose à perdre, et c'est précisément pourquoi il nous en faut d'autres à gagner. <br /> <br /> (Au fond, c'est souvent en s'interrogeant sur des phrases très banales qu'on trouve des réponses qui nous causent...)
C
@ Limbo Void : ravie ! <br /> <br /> @ CUI : la nature ? Capitaliste ? euh... on m'aurait menti ? Et le concept de "révolution", ça te parle ? ;-)
C
La nature est plus capitaliste que socialiste :-)<br /> <br /> (Et l'illustration, dis, c'est de toi ?)
L
tout à fait d'accord !
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